Jour -13: Une année électorale

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Bromont, Qc - Au cours de mon périple, j'aurai l'occasion de traverser plusieurs états américains et 2008 étant une année électorale au États-Unis, j'aurai une occasion en or de mesurer les idéologies régionales. Probablement que je n'aurai jamais vu autant de pancartes électorales de ma vie. Le système électoral américain fait qu'à toutes les années paires, en novembre, sont élus tous les représentants (l'équivalent de nos députés), le tiers des sénateurs et une fois sur deux, le président. C'est sans compter les multiples autres postes secondaires comme le district attorney, les shérifs, maires et autres.

Comme nous pouvons le constater, la campagne présidentielle commence très tôt par le choix du candidat de chaque grand parti à travers les primaires dans chaque état qui culminent aux conventions des Démocrates et des Républicains. Pour les Républicains, on sait déjà que ce sera John McCain qui sera couronné à Minneapolis en septembre. Chez les Démocrates, le suspense dure toujours entre Barack Obama et Hillary Clinton. D'aucuns s'accordent pour dire qu'il faudra attendre la convention de Denver en août pour connaître le candidat.

J'ai cru intéressant de vérifier dans quelles eaux politiques je vais m'engager. L'élection du président se fait par grands électeurs répartis dans chaque état au prorata de la population. Lors du grand jour de novembre, les gains se font état par état, le candidat emportant tous les grands électeurs de l'état s'il remporte 51% du vote populaire dans cet état (c'est winner takes all the state). On peut donc dire, sans trop d'abus de langage qu'un état est Démocrate ou Républicain. Dans la dernière élection de 2004 (qui nous a ramené Bush et ses faucons au pouvoir), voici le résultat du vote dans les états que je traverserai:

• Vermont: Démocrate
• New York: Démocrate
• Pennsylvanie: Démocrate
• Ohio: Républicain
• Kentucky: Républicain
• Indiana: Républicain
• Illinois: Démocrate
• Missouri: Républicain
• Kansas: Républicain
• Colorado: Républicain
• Wyoming: Républicain
• Montana: Républicain
• Idaho: Républicain
• Oregon: Démocrate
• Washington: Démocrate
• Minnesota: Démocrate
• Wisconsin: Démocrate
• Michigan: Démocrate

En général, le nord et la côte ouest sont plus libéraux et penchent vers les Démocrates. Le centre, le sud et les états moins populeux de l'ouest profond sont plutôt Républicains.

Voyons comment la course Obama-Clinton se dessine sur mon chemin, les primaires étant presque toutes complétées dans les états qui verront passer mon Cannondale.

• Vermont: Obama
• New York: Clinton
• Pennsylvanie: Clinton
• Ohio: Clinton
• Kentucky: Clinton
• Indiana: Clinton
• Illinois: Obama
• Missouri: Obama
• Kansas: Clinton
• Colorado: Clinton
• Wyoming: Obama
• Montana: (3 Juin)
• Idaho: Obama
• Oregon: Obama
• Washington: Obama
• Minnesota: Obama
• Wisconsin: Obama
• Michigan: Annulé

Je suis favorable aux Démocrates et si j'étais Étatsunien, je voterais Obama, mais je vais me fermer la trappe avec ça une fois en territoire US, sachant combien les discussions politiques peuvent être passionnées. Beaucoup de thèmes sont à l'enjeu comme l'accès universel aux soins de santé, le protectionnisme, le déclin de l'industrie manufacturière, la guerre en Irak et les mensonges de l'administration actuelle. De plus, la course démocrate entre un noir et une femme met en scène beaucoup de préjugés dans un pays ou la religion du candidat et son comportement passé influencent parfois plus l'électeur que tous ses autres accomplissements. Ça va être intéressant de voir comment ça se traduit dans les conversations au petit déjeuner avec les ouvriers attablés au restaurant du village. C'est un des moments les plus intéressants de ce genre de voyage: Se mêler aux locaux le matin en prenant un dernier petit café avant de partir.

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Jour -18: Marathon: check!

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Bromont, Qc - Ensoleillé, beau et chaud, ça s'annonçait une journée de rêve pour un 2e marathon en 4 ans. Le marathon de Burlington est reconnu pour son ambiance de fête populaire et c'était encore le cas hier, beaucoup de spectateurs se massant le long du parcours. J'étais moins nerveux que la première fois, sachant qu'il est important de commencer la course calmement, malgré l'adrénaline et l'excitation du départ, encouragé par un entraînement sans failles.

Les 30 premiers kilomètres se sont vraiment bien passés. Monia a réussi à croquer un cliché au 15e. Même après la montée fulgurante du 24e kilomètres, j'étais encore en avance sur le rythme de 5:20/km que je m'étais donné. Mais, au 31e kilomètre, un nœud dans le mollet droit m'a envoyé un signal d'alarme, j'ai dû commencer à faire des pauses d'étirement et de marche pour calmer les crampes et le rythme est passé à plus de 7:30/km. J'ai réussi à courir un kilomètre complet au 37e, mais dans les 5 derniers, ces crampes, que je n'avais pas senties depuis la dernière course d'aventure avec les boys, m'ont fait comprendre que ce ne serait pas cette fois que je toucherais ma cible de 4 heures. Quand tous les grands muscles se sont joint aux mollets et que j'ai eu peine à garder un pas de course normal, j'ai décidé que je terminerais debout, trottinant humblement le plus clair des derniers kilomètres, marchant quand la douleur était trop vive, faisant de mon mieux pour rentrer à la ligne d'arrivée dignement. J'ai trotté le dernier 500m jusqu'à l'arrivée porté par la clameur des spectateurs terminant en 4h12.

Je suis un peu déçu, mais l'expérience est enrichissante. Il faut déjouer ces crampes la prochaine fois. Moi qui croyais que j'aurais à combattre le mur qu'à partir du 33e kilomètre, car la course de 33 km d'il y a 3 semaines était comme une promenade dans le parc. Je me suis peut-être mal hydraté, compte tenu de la température significativement plus élevée qu'à l'entraînement qui se faisait à l'aube dans nos fraîches matinées printanières. Combiné au fait que j'ai couru sur un rythme confiant de 3h45 dans les deux premiers tiers de la course, j'ai peut-être trouvé la recette pour la crampe parfaite. On va travailler là-dessus, c'était juste le deuxième, et puis, je l'ai complété et encore mieux, je l'ai commencé (Marcel Leboeuf, sort de ce corps!)...

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Jour -21: Marathon dans 2 jours

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Bromont, Qc - Après plus de 800 kilomètres d'entraînement en 2008, dans 2 jours, c'est le grand jour. C'est la deuxième fois que je tente ce marathon de Burlington au Vermont. Lors d'une première tentative en 2004, je me suis blessé à l'entraînement et j'ai terminé en 4 hrs 8 min. Cette fois, je vise en dessous de la barre des 4 heures. Ça devrait être faisable avec un entraînement sans blessures et une forme du tonnerre. J'ai suivi le programme d'entraînement FIRST du Furman Institute of Running basé sur trois jours de course par semaine et je pense que ce régime d'entraînement m'a permis de m'éloigner des blessures.


Fait à signaler, Monia, ma douce a complété sensiblement le même entraînement que moi incluant les longues courses de weekend, dans des temps plus rapide que moi (les 75 lbs nous séparant aidant beaucoup) et ne fera pas la course, n'y voyant pas l'intérêt. C'est tellement ma blonde...

Prédiction de mon temps: 3h 48.

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Jour -24: Géographie 101

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Bromont, Qc - Quand je parle de mon périple aux États-Unis, la plupart des gens ont suffisamment de repères pour pouvoir s'imaginer le tracé de mon voyage sans trop de problèmes. C'est quand j'évoque l'autre voyage, celui au Moyen-Orient, que je vois des visages en point d'interrogation. Premièrement, ce terme rappelle plus souvent qu'autrement les sombres pages de l'actualité mondiale. Le conflit israélo-palestinien, l'invasion américaine de l'Irak, les escarmouches avec les Kurdes, les tensions au Liban, la pseudo-menace nucléaire de l'Iran sont tous des sujets qui occupent le premier plan et découragent plusieurs globetrotteurs de s'y aventurer.

Difficile de nier que cette région constitue un casse-tête diplomatique important. La reconnaissance d'Israël par ses voisins est une pièce maîtresse du puzzle, mais il y a aussi la dichotomie musulmane chiites-sunnites, les courants libéraux pro-occident qui s'opposent aux orthodoxes, les peuples que les frontières coloniales arbitraires ont laissés orphelins de pays et que dire des millions de réfugiés victimes que plus de 50 ans de guerre ont laissés sans terre. Il y a plus d'un drame humain dans cette région et il faut prendre beaucoup de recul, là plus qu'ailleurs, avant de pointer un seul coupable du doigt. Il y a moyen de faire un voyage de tourisme sécuritaire dans cette région. Encore là, il faut être prudent avec le mot sécuritaire. Que l'on voyage aux USA, en Chine ou au Moyen-Orient, la sécurité n'est jamais une notion absolue. On peut demeurer paisiblement à Rivière-Ouelle toute sa vie, loin des conflits internationaux et du tumulte des grandes villes et terminer ses jours dans la violence la plus gratuite.

Quelques pays du Moyen Orient offrent une expérience touristique intéressante dans un corridor qui vit dans une paix toute relative, mais bien réelle. La Jordanie, un peu plus grande que le Nouveau-Brunswick, est limitrophe d'Israël à l'ouest et de l'Irak et l'Arabie Saoudite à l'est. Il s'agit d'une monarchie très stable, assez libérale, avec des amitiés diplomatiques américaines et britanniques. La Jordanie a signé un traité de paix durable avec Israël que ses voisins respectent. Reconnu comme un des berceaux de la civilisation, la Jordanie permet de toucher au Jourdain et à la Mer Morte sans s'aventurer en territoire israélien. Il y a bien sûr des ruines romaines et grecques, Petra la cité rose, des châteaux médiévaux de l'époque de Saladin sans oublier de belles randonnées à faire dans le désert à Madaba et Wadi Rum.

Située au nord de la Jordanie, la Syrie occupe le double du territoire de son voisin du sud. À l'ouest, en plus de la Méditerranée, on trouve le Liban et Israël auprès duquel elle revendique les hauteurs du Golan depuis la guerre de six jours (1967). C'est la raison pour laquelle la Syrie, à majorité sunnite, appuie financièrement le groupe chiite Hezbollah qui occupe littéralement le sud du Liban et qui fait la vie dure au voisin israélien. À l'est, c'est le champ de bataille de l'Irak qui pressurise la frontière par l'afflux important de réfugiés. Même si la Syrie est considérée dans l'axe du mal de George Bush, on y circule tout de même librement avec un visa de touriste, à condition de ne pas avoir de tampon israélien dans son passeport. On peut y admirer des vestiges de l'empire romain et des croisades et bien sûr des mosquées monumentales qui valent le détour.

Après un peu plus de 15 jours en Jordanie et Syrie, nous passerons le reste de nos vacances en Turquie. La capitale Istanbul, d'où nous rayonnerons, est à cheval entre l'Europe et l'Asie. C'est Byzance qui est devenue Constantinople (à la conversion de l'empereur romain Constantin au catholicisme) qui s'appelle maintenant Istanbul depuis la chute de l'empire Ottoman à l'issue de la 1ere guerre mondiale. Peuplé de musulmans à plus de 99%, c'est pourtant un pays laïc au coton qui interdit le port du voile islamique dans les institutions publiques (une loi récente autorise le port du voile à l'université et soulève des protestations). Le conflit en Irak a réveillé de vieilles querelles avec les Kurdes à l'est du pays, mais l'ensemble du territoire demeure stable et ouvert aux touristes, le pays faisant moult efforts pour remplir plusieurs conditions civiles afin d'adhérer à l'Union Européenne.

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Jour -33: Séance de pesée

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Bromont, Qc - À un mois du départ, je commence à sentir que ça se matérialise petit à petit. Je pense que de coincer un marathon à trois semaines du départ a eu plus d'un bénéfice. Premièrement, c'est l'entraînement en endurance par excellence et je vois la différence dans les dernières longues courses d'entraînement (jusqu'à 33 km) et les premières sorties de vélo. Le coeur n'a pas à pomper autant pour le même effort et c'est rassurant à cinq semaines de mon grand départ. L'autre bon côté de ce marathon dans deux semaines, c'est de me donner un objectif intermédiaire, une autre chose sur laquelle me concentrer avant la journée du départ. Si ce n'était de cette course, le 25 mai, je pense que je passerais mon temps libre à coudre et découdre mon plan de voyage.


L'autre diversion, c'est le voyage d'un mois au Moyen-Orient avec ma douce à mon retour. Il faut s'assurer de conclure avec les voyagistes avant que je parte sur ma bécane. On a fini par trouver quelques agences efficaces (ce n'est pas évident) qui semblent en mesure de répondre à nos besoins pour le mois que nous passerons en Jordanie, Syrie et Turquie. Pas de vélo prévu dans ces contrées, mais beaucoup de marche, comme dans toutes nos escapades ensemble.

Tout de même, malgré les distractions, j'ai tenu à faire une nouvelle séance de pesée pour ce que je compte apporter à vélo. Il faut se rappeler que je pars avec un beamrack et une sacoche arrière qui pèsent ensemble 1,3 kg. Dans cette sacoche, après la séance de pesée avec balance électronique (marge d'erreur de 2 g), j'additionne 2 kg tout juste, ce qui est considérablement moins que je croyais à l'origine, d'autant plus que ça inclut une paire de sandales Merrell (774 g) qui s'accrocheront en dessous du rack. Dans le Camel-Back, j'arrive à 1 kg avant eau, sans compter le poids du Camel-Back lui même qui m'accompagne à toutes mes sorties de vélo. Il faut évidemment ajouter 2,5 kg lorsque la poche est remplie de Gatorade, mais ça aussi ça fait partie de toutes mes randonnées. C'est très acceptable.

Je n'ai pas changé grand-chose à ma liste initiale. J'apporte un cuissard long, ayant lu les moyennes de température de certains cols dans les rocheuses et je sacrifie la paire de bermudas. Il reste à distribuer environ 500 g de trucs, comme la trousse de premiers-soins et les articles de toilette qui n'ont pas encore participé à l'addition.

Maintenant que la logistique est assurée, les gadgets éprouvés et que le bonhomme est en top forme, il reste à apprendre quelques rudiments de mécanique itinérante. Je ne m'attends pas à pouvoir démonter et remonter mon moyeu dans la chambre d'hôtel, sachant que je croiserai une boutique de vélo au moins 2 fois par semaine. Cependant, il est important que je puisse rabouter une chaîne brisée, faire des vérifications et ajustements quotidiens. Je vois ça avec Mike de chez Momo, cette semaine.

Et pour ceux qui me posent encore la question, oui, j'ai appris depuis belle lurette à changer une crevaison !

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Jour -41: Des gadgets pour la route

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Bromont, Qc - Voici les gadgets qui m'accompagneront sur la route.


À l'extrême gauche, le fameux iPod 60 Go qui contient la totalité de la musique que j'ai pu acheté dans les 15 dernières années, en fait depuis que la mini-cassette a fait place aux CDs sur mes étagères. La musique semble avoir maintenant trouvé le médium final, le fichier digital. Je fais l'effort de payer la totalité de la musique que j'achète, mais avouons que certains classiques méritent un peu de se faire échanger gratuitement. Pensez au connaisseur qui a acheté Dark Side of the Moon en 1973 sur 33-tours en vinyle et qui l'a ensuite acheté en cassette 8 pistes pour le faire jouer dans sa Camaro, et ensuite en mini-cassette pour le faire jouer sur son boombox au pique-nique familial et peut-être une autre fois quand la cassette s'est déformée au soleil sur le tableau de bord. Il a sûrement fini par l'acheter en CD dans les années 90 et maintenant des tas de copies s'échangent gratuitement sur l'internet.

Pour pouvoir recharger le iPod, je dois évidemment apporter le câble d'interface (blanc) et le chargeur AC à interface USB. Ce chargeur à prise murale sera très pratique pour charger la plupart des autres bidules et m'évite d'apporter d'autres chargeurs qui pèsent une tonne.

Le 2e appareil en partant de la gauche, c'est le fameux Garmin Edge 705. Un GPS qui fait aussi office d'ordinateur de vélo avec la cadence de pédalage, le cardiofréquencemètre et bien sûr la vitesse et la distance parcourue. Avec la carte micro-SD 2 Go, ça inclut la carte complète de l'Amérique du Nord avec tous les services (resto, hôtels, commerces). J'y ai chargé la totalité de la route que je compte parcourir, ainsi je n'aurai qu'à suivre la route tracée sur l'écran couleur. Et si jamais je cherche quelque-chose en particulier, je n'ai qu'à utiliser l'engin de recherche et me laisser guider par l'appareil rue par rue. N'est-ce pas incroyable ? Le câble noir devant l'appareil est un interface mini-USB à USB qui servira à recharger l'appareil chaque soir.

Vous avez reconnu la caméra et son chargeur de pile. C'est un Canon Powershot SD750 7.1 megapixels avec carte SD de 2 Go. Très léger, compact et polyvalent, cet appareil permettra de dégainer rapidement pour faire des clichés facilement.

Le petit bidule qui ressemble à une grosse clé USB est un chargeur d'urgence avec interface mini-USB. Il se charge à partir de l'interface USB (sur le chargeur murale). C'est une précaution supplémentaire pour alimenter le GPS dans un cas ou la température ou la durée de la randonnée viendrait à bout de la pile. Les spécifications de Garmin pour le GPS indique 15 heures d'autonomie, mais on n'est jamais trop prudent, car plus de jus dans le GPS, plus d'indications routières.

Finalement, à l'extrême droite, mon vieux Palm Treo 650 (2 ans, presque 3, c'est vieux en électronique). C'est évidemment un téléphone cellulaire, mais j'utiliserai rarement cette fonction pour faire la conversation. Je vais plutôt me servir de la fonction cellulaire pour alimenter ce blogue par courriel. Comme l'appareil est doté d'un lecteur de carte SD, je pourrai y importer les photos prises avec la caméra Sony et agrémenter ma prose avec quelques clichés. En plus de pouvoir accéder le web et ma boîte de courrier, l'ensemble des documents utiles à mon voyage tiennent sur ce machin. Quelques applications comme un dictionnaire complet, un éditeur de photos, des flash-cards de caractères chinois, etc... J'ai heureusement trouvé sur eBay un câble de recharge beaucoup plus petit que l'original, which is good...

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