lundi 26 mai 2008

Jour -18: Marathon: check!

0 km(42.2 mettons). Cum: 0 km.

Bromont, Qc - Ensoleillé, beau et chaud, ça s'annonçait une journée de rêve pour un 2e marathon en 4 ans. Le marathon de Burlington est reconnu pour son ambiance de fête populaire et c'était encore le cas hier, beaucoup de spectateurs se massant le long du parcours. J'étais moins nerveux que la première fois, sachant qu'il est important de commencer la course calmement, malgré l'adrénaline et l'excitation du départ, encouragé par un entraînement sans failles.

Les 30 premiers kilomètres se sont vraiment bien passés. Monia a réussi à croquer un cliché au 15e. Même après la montée fulgurante du 24e kilomètres, j'étais encore en avance sur le rythme de 5:20/km que je m'étais donné. Mais, au 31e kilomètre, un nœud dans le mollet droit m'a envoyé un signal d'alarme, j'ai dû commencer à faire des pauses d'étirement et de marche pour calmer les crampes et le rythme est passé à plus de 7:30/km. J'ai réussi à courir un kilomètre complet au 37e, mais dans les 5 derniers, ces crampes, que je n'avais pas senties depuis la dernière course d'aventure avec les boys, m'ont fait comprendre que ce ne serait pas cette fois que je toucherais ma cible de 4 heures. Quand tous les grands muscles se sont joint aux mollets et que j'ai eu peine à garder un pas de course normal, j'ai décidé que je terminerais debout, trottinant humblement le plus clair des derniers kilomètres, marchant quand la douleur était trop vive, faisant de mon mieux pour rentrer à la ligne d'arrivée dignement. J'ai trotté le dernier 500m jusqu'à l'arrivée porté par la clameur des spectateurs terminant en 4h12.

Je suis un peu déçu, mais l'expérience est enrichissante. Il faut déjouer ces crampes la prochaine fois. Moi qui croyais que j'aurais à combattre le mur qu'à partir du 33e kilomètre, car la course de 33 km d'il y a 3 semaines était comme une promenade dans le parc. Je me suis peut-être mal hydraté, compte tenu de la température significativement plus élevée qu'à l'entraînement qui se faisait à l'aube dans nos fraîches matinées printanières. Combiné au fait que j'ai couru sur un rythme confiant de 3h45 dans les deux premiers tiers de la course, j'ai peut-être trouvé la recette pour la crampe parfaite. On va travailler là-dessus, c'était juste le deuxième, et puis, je l'ai complété et encore mieux, je l'ai commencé (Marcel Leboeuf, sort de ce corps!)...

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