Jour -33: Séance de pesée

0 km. Cum: 0 km.

Bromont, Qc - À un mois du départ, je commence à sentir que ça se matérialise petit à petit. Je pense que de coincer un marathon à trois semaines du départ a eu plus d'un bénéfice. Premièrement, c'est l'entraînement en endurance par excellence et je vois la différence dans les dernières longues courses d'entraînement (jusqu'à 33 km) et les premières sorties de vélo. Le coeur n'a pas à pomper autant pour le même effort et c'est rassurant à cinq semaines de mon grand départ. L'autre bon côté de ce marathon dans deux semaines, c'est de me donner un objectif intermédiaire, une autre chose sur laquelle me concentrer avant la journée du départ. Si ce n'était de cette course, le 25 mai, je pense que je passerais mon temps libre à coudre et découdre mon plan de voyage.


L'autre diversion, c'est le voyage d'un mois au Moyen-Orient avec ma douce à mon retour. Il faut s'assurer de conclure avec les voyagistes avant que je parte sur ma bécane. On a fini par trouver quelques agences efficaces (ce n'est pas évident) qui semblent en mesure de répondre à nos besoins pour le mois que nous passerons en Jordanie, Syrie et Turquie. Pas de vélo prévu dans ces contrées, mais beaucoup de marche, comme dans toutes nos escapades ensemble.

Tout de même, malgré les distractions, j'ai tenu à faire une nouvelle séance de pesée pour ce que je compte apporter à vélo. Il faut se rappeler que je pars avec un beamrack et une sacoche arrière qui pèsent ensemble 1,3 kg. Dans cette sacoche, après la séance de pesée avec balance électronique (marge d'erreur de 2 g), j'additionne 2 kg tout juste, ce qui est considérablement moins que je croyais à l'origine, d'autant plus que ça inclut une paire de sandales Merrell (774 g) qui s'accrocheront en dessous du rack. Dans le Camel-Back, j'arrive à 1 kg avant eau, sans compter le poids du Camel-Back lui même qui m'accompagne à toutes mes sorties de vélo. Il faut évidemment ajouter 2,5 kg lorsque la poche est remplie de Gatorade, mais ça aussi ça fait partie de toutes mes randonnées. C'est très acceptable.

Je n'ai pas changé grand-chose à ma liste initiale. J'apporte un cuissard long, ayant lu les moyennes de température de certains cols dans les rocheuses et je sacrifie la paire de bermudas. Il reste à distribuer environ 500 g de trucs, comme la trousse de premiers-soins et les articles de toilette qui n'ont pas encore participé à l'addition.

Maintenant que la logistique est assurée, les gadgets éprouvés et que le bonhomme est en top forme, il reste à apprendre quelques rudiments de mécanique itinérante. Je ne m'attends pas à pouvoir démonter et remonter mon moyeu dans la chambre d'hôtel, sachant que je croiserai une boutique de vélo au moins 2 fois par semaine. Cependant, il est important que je puisse rabouter une chaîne brisée, faire des vérifications et ajustements quotidiens. Je vois ça avec Mike de chez Momo, cette semaine.

Et pour ceux qui me posent encore la question, oui, j'ai appris depuis belle lurette à changer une crevaison !

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