mardi 17 juin 2008

Jour 4: Octobre en Juin

167 km. Cum: 692 km.


Ontario, NY - Trois canettes de Bud Light ne m'ont jamais autant assommé. J'ai dormi jusqu'à 6:30 et j'ai pris tout mon temps. J'ai fait les 16 premiers km avec mon jacket sous une pluie froide. Ça tombait dru quand je me suis attablé au Village Restaurant. Moins pressé de repartir sous la flotte, j'ai profité de la couverture cellulaire qui était inexistante à mon chalet pour faire une mise à jour et lire le courrier. Continuez d'écrire, c'est vraiment marrant! Je lis tout, mais je ne peux pas répondre aux commentaires autrement que de vous envoyer un courriel personnel. Comprenez qu'avec un clavier de deux pouces carrés, je m'économise les doigts le plus possible, mais chaque truc que vous écrivez ajoute à ma cadence de pédalage.


Après avoir commandé un bol de gruau (une auge!) en supplément de mon premier déjeuner, j'ai renfourché le Cannondale pour m'arrêter au premier dépanneur du village suivant pour mettre mon cuissard long et mes arms-warmers en sus du jacket. Il ne fait pas chaud, il vente, mais heureusement, la pluie a cessé.


J'ai travaillé fort, mais pas vraiment à cause du relief qui mis à part quelques bonnes buttes, alterne entre plats ondulés et collines aplaties. J'ai dû négocier avec toutes les formes de vents, de cul, de gueule et de côté. Ces derniers sont imprévisibles, parfois ils poussent, parfois ils tirent. Enfin, disons que la frontière est parfois mince entre tenir le guidon et se tenir après le guidon !


Ma pause lunch a été plus courte qu'hier. Chez Sweet Inspirations, on trouve hamburgers et crème glacée pour tous les goûts. On vous promet une photo sur le Mur des Célébrités si vous commandez le Bubba's Super Burger Platter et que vous finissez votre assiette. C'est un hamburger avec 3 lbs et demi de viande. Ça vient avec des rondelles d'oignon. Only in America...


J'ai abouti au bord du Lac Ontario après avoir traversé une campagne proprette et dégagée (venteuse) toute en vallons et parsemée de vergers. Je louvoie entre des plus grosses villes comme New Haven, Utica, Syracuse et Rochester. Ces villes ne me sont mémorables que comme franchisées de la Ligue Américaine ou de la East Coast League. Si je rencontre Steve Penney, Wally Weir ou Red-Light Racicot, je vous fais signe...


Je suis parvenu à cette ville de style Boulevard Taschereau sous une dernière averse. J'ai constaté plus que jamais que les villes sont aménagées autour de la voiture, obstiné que je suis de ne pas prendre mon vélo une fois à destination. Ça fait que marche, p'is regarde des deux côtés avant de traverser.


Selon le bulletin météo, encore du temps frais demain. Je me suis pratiqué aujourd'hui. Vent d'automne.


43.2276, -77.2943

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6 commentaires:

Yvan a dit...

Juste à lire ce qu'ils peuvent manger "Les Americains" j'en ai mal au coeur... Mouline , mouline Éric

Anonyme a dit...

Dude!!! Tu m'impressionne vraiment. Tout ce texte écris avec ton palm...
Je peine à suivre la cadence de tes mises à jour. J'attends chaque journée avec impatience. Lâche pas!!! Tu n'es pas seule!!!
À demain!

NoFear a dit...

Hey Dude!
Imagine... moi qui préfère de loin parler qu'écrire... Bof au moins j'me dis qu'à lire mes fautes le soir ca te donnera le gôut de continuer juste pour pouvoir me lire le lendemain et d'avoir une bonne risée! Mais wow, p'tit clavier et tout ce texte! Chu pas certain de ce qui m'étonne le plus, le mileage ou les textes... Ou encore les drôle d'anecdote qui t'arrivent... Toi , Éric Paradis qui couche dans un motel sans payer... Tu vois, la perception des gens... on connait jamais vraiement une personne tant qu'elle n'a pas .... ici je garde une petite gêne... Lâche pas mon homme, vraiment cool ton périple!
Katou, Chris et Alex te suivent avec admiration... Hey papa pourquoi toi tu fais pas ca?

Eric Dubé a dit...

Wow quelle aventure! Je lis moi aussi tes messages chaque jour, c'est vraiment intéressant. Tu dois tripper ben raide, tellement de choses à voir, à vivre. Ca me rappelle un peu mon voyage d'un mois à Bali, tout est surprise, et on doit s'adapter à toutes ses choses bizzare que n'arrivent jamais dans notre train train quotidien. Lâche pas Eric.

Eric

Anonyme a dit...

Je n'en reviens pas... Tu écris vraiment tout ce texte avec un clavier qui est plus petit qu'une seule de tes mains!!! Wow! Juste ça, c'est un exploit alors je ne parlerai pas du voyage.
Je suis en train de devenir accro à tes récits. Arrêtes pas d'en publier.
Lâche pas!

Alain a dit...

Haaa Rochester, HY! Que de bons souvenirs! Lors d'une visite dans un hamfest un Américain m'avait lâché : Make me an offer I'il make you a deal! Ca reste dans les souvenirs avec mes chums hahaha Continue comme ca Eric, ton périple nous remémore de bons souvenirs. Bon vent!